Map dating Parisian buildings

Map dating Parisian buildings © Apur

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Paris est une ville ancienne. Elle s’est considérablement renouvelée sur elle-même au fil du temps et continue à le faire.

Les bâtiments édifiés avant 1800 sont environ 11 200, (moins de 9% du parc bâti). Une partie d’entre eux datent du XVIIe siècle, la plupart dans les arrondissements centraux. Ils sont plus nombreux là où les travaux d’Haussmann ont peu démoli, dans le quartier du Palais-Royal et du Marais (42% des constructions de Paris Centre), dans le quartier Saint-Séverin et les flancs de la montagne Sainte-Geneviève (26% du 5e), ou dans le Faubourg Saint-Germain (31% des constructions du 6e et 13% du 7e).

En revanche, là où les démolitions et les percées haussmanniennes ont été nombreuses au XIXe siècle, sur l‘île de la Cité, le quartier des Halles et de la Bourse mais également dans les quartiers des Faubourgs Saint-Martin, Saint-Denis et Poissonnière, ce bâti ancien ne représente plus qu’une faible part des constructions (4% des constructions du 9e, 10% du 10e, 6% du 11e).

Les grands travaux du XIXe siècle, amorcés après la Révolution et poursuivis par Haussmann sous le Second Empire, ont fabriqué la plus grande part du bâti parisien d’aujourd’hui (58% des constructions). 14% des constructions datent de la première moitié du XIXe siècle. Ce sont par exemple, les grands lotissements de la Chaussée-d’Antin dans le 9e, du Faubourg Poissonnière dans les 9 et 10e, les abords des gares, etc. 45% des constructions datent de la seconde moitié du siècle, période des grands travaux d’Haussmann qui se sont poursuivis jusqu’à la Première Guerre mondiale, avec le percement du réseau des avenues et boulevards, la création des parcs et des jardins, la création des grandes institutions et des équipements publics modernes et de grands lotissements. Entamés à l’intérieur de l’enceinte des Fermiers généraux, notamment autour de l’Observatoire, du jardin du Luxembourg et des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain (44% des constructions du 5e), dans le quartier de l’Europe (62% du 8e), les travaux s’étendent, après 1860, aux communes annexées, avec le lotissement de la Plaine Monceau (59% du 17e), ou celui du Secteur Daumesnil (44% du 12e), etc.

L’entre-deux-guerres est, à l’inverse, une période durant laquelle on construit peu (8% des constructions actuelles), sauf dans les arrondissements périphériques, où sont édifiées les habitations à bon marché (HBM) à place de l’enceinte de Thiers, dans les quartiers où s’installent les industries (16% des constructions du 19e, 14% du 13e, 10% du 20e, etc.) avec des lotissements d’habitat populaire, et en bordure du bois de Boulogne, où sont édifiés des ensembles d’immeubles de rapport (15% du 16e).

Les Trente Glorieuses (1945-1975), marquée par la désindustrialisation de Paris, puis, la période entre 1975 et 2000, voient s'ouvrir une nouvelle phase de grands travaux de rénovation destinés à éradiquer les îlots insalubres et à reconvertir les friches industrielles puis ferroviaires pour créer de nouveaux quartiers. 15% des constructions parisiennes sont édifiées en 45 ans, notamment dans le 13e, avec le quartier Italie, et particulièrement la création des Olympiades (28% de l'arrondissement), dans le 15e avec la création du Front de Seine puis du quartier autour du parc André-Citroën (26% des constructions), dans le 19e avec les Orgues de Flandre, la cité Michelet, la place des Fêtes puis, plus tard, l’aménagement du bassin de la Villette, de l’avenue de Flandre et des abords du parc, (26% des constructions).

Depuis les années 2000, des secteurs d‘aménagement de tailles diverses continuent d’enrichir le patrimoine bâti (3% du patrimoine aujourd’hui). Ce sont, notamment, Paris-Rive-Gauche (6% des constructions du 13e), Paris-Nord-Est et la porte des Lilas (5% du 19e), le secteur des Batignolles (3% du 17e).

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