Paris est-elle toujours considérée comme la capitale mondiale de la mode et un formidable terrain d’expression du design historique et contemporain ? La concurrence de ses principales rivales que sont notamment Milan, Londres et New-York amène à s’interroger sur le rôle et le rayonnement de ces filières économiques dans la capitale.
L’Apur a inscrit à son programme de travail l’étude de certaines filières d’avenir pour l’économie parisienne, dont la mode et le design. Cette étude s’est attachée à décrypter les écosystèmes de la mode et du design comme enjeux de la vitalité économique de Paris mais également de sa construction identitaire.
L’étude déploie un panorama de l’ensemble des secteurs qui dessinent la géographie de la mode et du design à Paris. De la conception à la fabrication, de la distribution du luxe au prêt-à-porter à l’innovation de nouveaux lieux de vente, du viaduc des arts à la rue de la mode, de la formation à des métiers toujours plus complexes aux défilés et salons, marronnier des rendez-vous internationaux, des fleurons du luxe parisien aux symboles de l’art de vivre à la française… autant d’éléments composites qui participent à une synergie économique, culturelle et symbolique unique au monde.
L’industrie du luxe, si elle joue le rôle de locomotive de ces filières économiques, reste également un laboratoire de recherche qui se décline ensuite dans l’ensemble de ses secteurs. La vitalité des créateurs parisiens, à la fois défricheurs et inventeurs, a également modifié les styles de ventes, des nouvelles formes de s’habiller, de s’équiper. Audacieux, ils ont également déplacé une nouvelle gamme de magasins vers l’Est parisien, dynamisant ainsi des territoires moins traditionnellement marchands.
