Le 1er arrondissement totalise plus de 2 200 commerces et services commerciaux et propose une densité commerciale près de cinq fois plus élevée que la moyenne à Paris (139 commerces pour 1 000 habitants contre 28). Dans la partie ouest, les commerces de luxe sont très nombreux (bijoutiers de la place Vendôme, rue de la Paix, rue Saint-Honoré…).
La partie centrale est plus populaire, avec le “Forum des Halles” réaménagé en 2017, et les grandes enseignes de la rue de Rivoli (équipement de la personne et commerces de loisirs). Face au pont Neuf, l'ancien grand magasin “La Samaritaine”, fermé depuis plus de 15 ans, doit rouvrir en 2021. Le taux de vacance dans le 1er est le plus élevé des arrondissements parisiens avec 17 % des locaux contre 10,5 % à Paris.
La densité de commerces alimentaires pour 1 000 habitants est de 8,2, la plus élevée de tous les arrondissements, soit deux fois plus élevée que la moyenne parisienne (3,5). On note la présence de deux marchés découverts, Saint-Eustache rue Montmartre et Saint-Honoré place du marché Saint-honoré. La part des commerces non-alimentaires est beaucoup plus forte dans le 1er (38 %) qu’en moyenne parisienne (24 %).
Le 2e compte plus de 1 900 commerces et services commerciaux et une densité commerciale très élevée : 90 commerces pour 1 000 habitants, contre 28 à Paris. Malgré cette densité commerciale très forte, le taux de vacance est important : quatre points plus élevé qu’en moyenne à Paris (14,3 % contre 10,5 %).
La partie nord de l’arrondissement conserve l’empreinte laissée par l’activité de gros d’habillement et de textile. Celle-ci est en forte diminution, ayant perdu les deux tiers de ses établissements depuis 20 ans (plus de 600 établissements), rachetés, en partie, lors des opérations Vital’Quartier pour y implanter des commerces de proximité. Cet arrondissement est en plein renouvellement et beaucoup d’activités s’y créent.
La densité de commerces alimentaires est de 7 pour 1 000 habitants, deux fois plus élevée que la moyenne à Paris de 3,5. Le marché découvert qui se tient sur la place de la Bourse vient compléter cette offre alimentaire aux habitants.
2 080 commerces et services commerciaux sont dénombrés dans le 3e arrondissement en 2020. La densité commerciale y est deux fois plus élevée que celle observée à Paris (61 commerces et services commerciaux pour 1 000 habitants, contre 28 à Paris). Malgré cette forte densité de commerces, la vacance des locaux progresse, comme dans tous les arrondissements du centre de Paris : elle est de 11,9 %, contre 10,5 % à Paris.
Comme dans le 2e arrondissement, l’implantation du commerce de gros est en net recul depuis plusieurs années, et se poursuit entre 2017 et 2020 avec deux-tiers d’établissements en moins, notamment pour l’habillement et la chaussure, la bijouterie diminuant moins fortement. Le nombre de mouvements au sein des locaux commerciaux est important et le commerce de gros remplacé par du commerce de détail.
La densité de commerces alimentaires est forte puisqu’elle est de 5,6 commerces pour 1 000 habitants, contre 3,5 en moyenne à Paris ; les rues Rambuteau et de Bretagne proposent une grande offre alimentaire, complétée par la présence du marché couvert des Enfants Rouges.
Le 4e arrondissement compte un peu plus de 1 900 commerces et services commerciaux en 2020. Sa densité commerciale est supérieure à celle calculée à Paris (66 commerces et services pour 1 000 habitants, contre 28 à Paris). La vacance des locaux en rez-de-chaussée est quasi la même que celle de Paris (10,1 % contre 10,5 %), mais c’est dans cet arrondissement qu’elle a le plus progressé depuis 2017, de 4,5 points. Elle a beaucoup augmenté ces derniers mois à cause de la crise sanitaire et de la désaffection des touristes et des nombreux salariés qui sont en télétravail et ne consomment plus sur place.
La partie est de l’arrondissement, le quartier du “Marais”, est devenue très fréquentée par les Parisiens et les touristes avec l’arrivée, dans les années 1990, de multiples enseignes de mode et, plus récemment, de luxe, qui se sont installées rue des Francs-Bourgeois et aux alentours. Le grand magasin “BHV/Le Marais” a été rénové, au début des années 2010, pour attirer une partie de cette clientèle. Une partie importante de l’arrondissement est couverte par deux zones touristiques internationales : Le Marais et Les Halles.
La densité de commerces alimentaires pour 1 000 habitants est deux fois plus élevée que celle calculée en moyenne à Paris (6,9 commerces contre 3,5). Cette offre est complétée par la présence du marché découvert Baudoyer sur la place du même nom, devant le bâtiment de l’ancienne mairie.
Le 5e arrondissement compte environ 2 390 commerces et services commerciaux, soit 41 pour 1 000 habitants (contre 28 à Paris). La présence de librairies généralistes et spécialisées dans le quartier latin est une de ses spécificités, qui est liée à la forte présence d’étudiants. Les librairies sont soutenues par l’opération publique Vital’Quartier 2. Le taux de vacance commerciale dans le 5e est de 9,5 % contre 10,5 % à Paris.
Les cafés et restaurants en pieds d’immeubles (29 % contre 20 % à Paris) sont très nombreux. Ils se trouvent dans le secteur piéton des abords de la rue Saint-Séverin et de la place de la Contrescarpe, pôles festifs du 5e. Le boulevard Saint-Michel accueille plutôt des enseignes d’habillement. Avec une trentaine de boutiques, l’enseigne d’articles de sport « Au Vieux Campeur » est fortement implantée.
Le 5e compte enfin 5,1 commerces alimentaires pour 1 000 habitants, une densité parmi les plus fortes à Paris (3,5 en moyenne), les rues Mouffetard et Monge en accueillent la plus forte proportion. L’offre alimentaire des commerces est complétée par trois marchés places Maubert et Monge et sur le boulevard Port-Royal.
Le 6e se compose d’un peu plus de 3 000 commerces et services commerciaux et peu de rez-de-chaussée vacants (7,8 % contre 10,5 % à Paris). Sa densité commerciale est ainsi la troisième plus forte de Paris, avec 75 commerces pour 1 000 habitants (contre 28 à Paris).
La structure commerciale est marquée par une forte représentation de commerces non alimentaires (la moitié des locaux), dont deux fois plus de commerces de mode qu’en moyenne à Paris. Ils se retrouvent dans les grandes surfaces de la rue de Rennes, les petits magasins des rues de Sèvres et du Cherche-Midi, les enseignes de luxe à Saint-Germain-des-Prés. De nombreux antiquaires et des galeries d’art sont implantés au nord à proximité de l’école des Beaux-Arts. L’offre culturelle est complétée par plusieurs librairies et papeteries qui tendent à diminuer au profit de l’habillement, d’où le soutien public mené dans le cadre de l’opération Vital’Quartier. Le secteur du carrefour de l’Odéon et les abords de la gare Montparnasse sont 2 pôles très animés qui attirent à la fois les magasins de marque de l’habillement, de nombreux cafés et restaurants, cinémas et salles de spectacle.
Une grande partie du 6e et du 7e arrondissement est classée en zone touristique internationale : Saint-Germain et Rennes Saint-Sulpice.
Le 6e compte la troisième plus forte densité de commerces alimentaires de Paris, autour du marché Saint-Germain, de la rue de Sèvres et de la rue du Cherche-Midi, qui bénéficie de la tenue du marché biologique du boulevard Raspail.
Le 7e arrondissement compte plus de 2 000 commerces et services commerciaux et très peu de commerces vacants (7 % en 2020, le taux le plus bas de Paris où la moyenne est de 10,5 %). La densité commerciale y est très élevée, 39 commerces pour 1 000 habitants, soit dix points de plus qu’en moyenne à Paris. L’arrondissement est séparé en deux secteurs bien distincts. L’un à l’ouest, partie résidentielle du 7e, présente une diversité commerciale forte, avec de nombreux commerces alimentaires installés sur les rues Cler et Saint-Dominique.
Le deuxième secteur, à l’est, fonctionne en synergie avec le quartier Saint-Germain-des-Prés et le quartier latin. On y retrouve antiquaires et galeries d’art dans le « Carré Rive Gauche », complétés au sud par des magasins d’équipement de la maison sur la rue du Bac et les boulevards Raspail et Saint-Germain. Le secteur compte également des enseignes haut de gamme : le Bon Marché, grand magasin historique de la Rive Gauche ou la Grande Epicerie de Paris. La gastronomie française est également mise à l’honneur au sein du passage de Beaupassage, créé en 2018, où l’on retrouve les chefs Anne-Sophie Pic, Thierry Marx ou Pierre Hermé...).
Une grande partie des 7e et 6e arrondissements est classée en zone touristique internationale : Saint-Germain et Rennes Saint-Sulpice.
L’offre alimentaire de l’arrondissement est complétée par le marché Saxe-Breteuil.
Le 8e compte 3 400 commerces et services commerciaux, soit la densité commerciale la plus élevée de Paris avec 88 commerces pour 1 000 habitants, soit trois fois plus que la moyenne parisienne. 10 % des locaux commerciaux sont vacants (10,5 % à Paris) ; la crise sanitaire liée au Covid-19 a fortement impacté l’arrondissement et ses commerces.
Les commerces sont regroupés au sein de plusieurs polarités. La première est située dans le secteur du « Triangle d’or » (Champs-Elysées, Montaigne, George V). Les Champs-Elysées accueillent à la fois des enseignes de mode et de beauté, de la restauration et des commerces culturels, qui apparaissent néanmoins en recul. Le quartier reste aussi un haut lieu de la vie nocturne grâce à plusieurs clubs et cabarets. Le sud du Triangle d’Or loge les noms prestigieux de la mode (Dior, Chanel, Yves Saint-Laurent etc.) ainsi que les hôtels hauts de gamme prisés de la clientèle touristique aisée (George V, Le Bristol, etc.). Une grande partie de ces commerces font partie de la zone touristique internationale Champs-Elysées Montaigne.
La deuxième polarité commerciale est située autour de la place de la Madeleine, où se trouvent à la fois des boutiques de luxe sur la rue du Faubourg-Saint-Honoré et de nombreux restaurants, proposant une offre diversifiée aux milliers de salariés et touristes qui fréquentent l’arrondissement chaque jour. La Madeleine connaît depuis quelques années de profonds changements avec l’implantation d’enseignes autrefois situées en périphérie (Leroy-Merlin, Ikea ou Décathlon) et la fermeture des épiceries de produits de luxe.
Le 9e totalise 3 700 commerces et services commerciaux en 2017 et un taux de vacance commerciale légèrement inférieur à la moyenne parisienne. La densité commerciale y est deux fois plus forte qu’à Paris, avec 61 commerces et services pour 1 000 habitants (contre 28 à Paris). En revanche, sa structure commerciale se rapproche fortement de celle de Paris, exception faite de la part du secteur de la restauration, supérieure de 6 points à la moyenne parisienne.
Le quartier de la Chaussée d’Antin au sud-ouest est l’un des principaux pôles commerciaux de la capitale (et l’une des zones les plus denses en surfaces commerciales d’Europe), il héberge les deux Grands magasins historiques du Printemps et des Galeries Lafayette ainsi que de très nombreuses boutiques d’habillement. Le secteur de la culture et des loisirs est bien implanté le long des Grands Boulevards (théâtres, cabarets, cinémas). Une grande partie du quartier forme la zone touristique internationale Haussmann. Le nord de l’arrondissement, près du métro Pigalle, accueille aussi une polarité commerciale fonctionnant en synergie avec l’activité touristique et nocturne du quartier (bars, cafés, sex-shops et cabarets). Une petite concentration de galeries d’art et antiquaires s’observe au niveau de la mairie du 9e arrondissement, près de l’hôtel Drouot.
Le 9e est le deuxième plus dense en commerces alimentaires avec 5,7 commerces pour 1 000 habitants (3,5 en moyenne à Paris). Ils se localisent principalement à l’est et sur quelques voies spécifiques (rues Cadet, Richer et des Martyrs etc.).
Le 10e arrondissement compte 40 commerces pour 1 000 habitants, moyenne très supérieure à celle de Paris (28 pour 1 000). Sa structure commerciale est proche de celle de Paris, avec un peu plus de restaurants, moins de commerces non alimentaires (20 % contre 26 %) et légèrement plus de locaux vacants (12 % contre 9 %).
Les commerces se situent principalement autour du marché Saint-Martin, le long du boulevard Magenta et autour du métro Louis Blanc. Les cafés et restaurants sont plus particulièrement implantés aux abords des gares du Nord et de l’Est et rues du Faubourg-Saint-Denis, du Faubourg-Saint-Martin et du Temple. Ces trois axes concentrent aussi un grand nombre de commerces alimentaires, dont l’offre est complétée par 3 marchés. Le 10e possède ainsi la 5e plus forte densité de commerces alimentaires de Paris.
Les commerces des boulevards de Strasbourg (coiffure et soins du corps) et Magenta (habillement et services commerciaux, 25 agences d’intérim par exemple) sont très spécifiques et ont motivé l’intervention publique Vital’Quartier 2 dans les secteurs Lancry et Entre-Deux-Gares. Une petite centaine de commerces de gros est enfin recensée dans le prolongement du Sentier, chiffre en diminution depuis 2011. En 2020, 13 % des locaux commerciaux sont vacants (plus de 2 points de plus qu’à Paris).
La densité commerciale du 11e arrondissement est légèrement supérieure à la moyenne parisienne, avec 32 commerces et services commerciaux pour 1 000 habitants contre 28 à Paris.
Les commerces de gros, qui étaient une particularité de l’arrondissement, y sont de moins en moins nombreux, en raison du départ des grossistes vers Aubervilliers notamment, mais aussi en raison des évolutions sociales qui transforment de nombreux quartiers d’une part et de l’action publique d’autre part (Vital Quartier 1 et 2). Le nombre de commerces de gros a ainsi baissé des 2/3 depuis 2005, avec une accélération sur les dernières années. Aujourd’hui les secteurs qui restent concernés sont surtout le quartier Sedaine-Popincourt et Fontaine-au-Roi.
Une autre transformation notable de ces dernières années est l’installation de nombreux cafés, bars et restaurants (notamment rues de Lappe, Oberkampf, Saint-Maur). L’arrivée de ces établissements s’est accompagnée d’une montée des nuisances (bruits, alcoolisations, rixes…) pour lesquelles sont mises en place des actions ciblées visant à pacifier la relation avec les habitants.
Le 11e arrondissement est très commerçant, structuré de grandes voies (boulevard Voltaire, rues de Saint-Maur, Oberkampf, Jean-Pierre-Timbaud, etc.) et aux abords des places (de la Bastille, de la République, de la Nation ou Léon-Blum).
La plus forte concentration de commerces alimentaires se situe aux abords de la place Léon-Blum. Les marchés découverts des boulevards de Belleville et de Charonne ainsi que ceux situés sur le boulevard Richard-Lenoir viennent compléter l’offre alimentaire de proximité.
3 270 commerces et services commerciaux sont dénombrés dans le 12e arrondissement en 2020. La densité commerciale est un peu inférieure à celle de Paris (23 commerces et services pour 1 000 habitants contre 28 en moyenne à Paris). Malgré cette plus faible densité, le 12e reste dynamique et le taux de vacance des locaux n’est que de 8,2 %, l’un des plus modéré de Paris.
Depuis les années 1990, le faubourg Saint-Antoine a perdu sa spécificité liée au meuble au profit des restaurants et des enseignes de mode, tandis que l’artisanat d’art se développait sous la promenade plantée de l’avenue Daumesnil et que le commerce de matériel informatique investissait la rue Montgallet. Ce dernier secteur a fait l’objet d’actions Vital’Qartier 1 et 2 afin de modérer cette mono-activité. En 2000, une nouvelle polarité est apparue avec le centre commercial « Bercy-Village ». En complément de ces zones très actives, le 12e dispose d’un réseau commercial plutôt dense si on le compare aux autres arrondissements limitrophes.
La densité de commerces alimentaires pour 1 000 habitants est de 3,1, soit un peu en dessous de la moyenne parisienne (3,5). On dénombre, par ailleurs, 7 marchés découverts, dont 2 sont très fréquentés (Aligre et Cours de Vincennes).
On dénombre 2 560 commerces et services commerciaux dans le 13e arrondissement en 2020. Cela correspond à une densité de commerces par habitants deux fois plus faible que la moyenne parisienne (14 commerces pour 1 000 habitants, contre 28 à Paris). Cela tient à l’implantation de grands établissements commerciaux au moment des grandes opérations d’urbanisme des années 1970. C’est le cas autour de la place d’Italie avec le centre commercial « Italie Deux », dans le quartier des portes d’Ivry et de Choisy avec le centre « Massena 13 » et beaucoup plus récemment dans le quartier Paris-Rive-Gauche (grandes enseignes telles que Décathlon, Darty, H&M, etc.). Ce nouveau quartier, grâce à la présence de l’université Paris-Diderot, attire depuis quelques années une clientèle jeune qui fréquente le multiplexe de cinémas et les bars-restaurants de l’avenue de France. Le taux de vacance des locaux est relativement faible comparé à Paris et reste stable depuis plusieurs années (9,5 % contre 10,5 % à Paris).
La densité de commerces alimentaires pour 1 000 habitants est faible (2,1 commerces), assez en dessous de la moyenne parisienne (3,5 commerces en moyenne pour 1 000 habitants). On dénombre, cependant, 8 marchés découverts qui pallient dans une certaine mesure cette carence. Le plus connu est le marché découvert du boulevard Auguste-Blanqui.
Le 14e compte 2 720 commerces et services commerciaux en 2020. Sa densité commerciale est inférieure à celle de Paris (20 commerces et services pour 1 000 habitants contre 28 pour 1 000 à Paris). Cette faible densité globale s’explique notamment par la place prise par les grandes emprises d’équipements à l’est (hôpitaux), au nord (cimetière du Montparnasse) et aux abords du parc Montsouris.
Le reste de l'arrondissement est, en revanche, constitué d’artères et de pôles très commerçants : Montparnasse, tourné vers les loisirs et la restauration ; le carrefour Alésia et l’avenue du Général-Leclerc qui regroupent grandes enseignes et petits commerces indépendants liés à la mode ; le nord de la rue Raymond-Losserand avec des commerces assez variés ; enfin, la rue Daguerre et son marché très animé. Sur l’avenue du Maine, le nouveau centre “Les Ateliers Gaité”, dont l’ouverture est prévue prochainement sur environ 30 000 m², va renouveler l’offre commerciale du quartier.
Le taux de vacance des locaux commerciaux est assez faible comparé à Paris (8,9 % contre 10,5 %).
La densité de commerces alimentaires est de 3 commerces pour 1 000 habitants, en dessous de la moyenne parisienne (3,5 commerces en moyenne). On dénombre, cependant, 6 marchés découverts qui complètent cette offre.
Avec 4 580 commerces et services commerciaux, le 15e arrondissement se caractérise par un tissu riche en commerces de proximité, implantés le long de voies marchandes (rue Lecourbe, rue Saint-Charles, rue de Vaugirard, rue de la Convention). Comme les autres arrondissements périphériques, la densité de commerces par habitant est inférieure à la densité parisienne (20 commerces pour 1 000 habitants contre 28 à Paris en moyenne). Mais le taux de vacance est lui aussi faible, inférieur au taux parisien (9,2 % contre 10,5 %).
Deux grands pôles attirent la clientèle bien au-delà de l’arrondissement : le quartier Montparnasse, avec le centre commercial “Maine-Montparnasse”, actuellement en restructuration, et le centre commercial “Beaugrenelle”, rouvert à la fin de l’année 2013 avec 45 000 m² de surface commerciale. Depuis 2015, il bénéficie de la possibilité d’ouvrir le dimanche car implanté au sein d’une ZTI.
La densité de commerces alimentaires est de 2,7 commerces pour 1 000 habitants, en dessous de la moyenne parisienne (3,5 commerces en moyenne). On dénombre, cependant, 6 marchés découverts qui complètent cette offre. Le Marché du livre ancien et d’occasion se tient chaque week-end sous les halles qui longent le parc Georges-Brassens.
Le 16e arrondissement compte environ 3 240 commerces et services commerciaux en 2020. Les activités commerciales de cet arrondissement sont essentiellement implantées sur quelques axes principaux (avenue Victor-Hugo, rue de Passy, avenue Mozart, rue d’Auteuil et avenue de Versailles), laissant les secteurs les plus périphériques beaucoup moins bien desservis, notamment en commerces alimentaires et de proximité. La densité de commerces par habitant est inférieure à la densité parisienne (20 commerces pour 1 000 habitants contre 28 à Paris en moyenne). La vacance des locaux est un peu plus faible qu’à Paris (8 % contre 10,5 %) mais en augmentation depuis quelques années.
Le tissu commercial de l’arrondissement se caractérise aussi par la présence de deux centres commerciaux d’importance moyenne et au rayonnement surtout local : Passy Plaza et Saint-Didier (qui possède un marché couvert). La densité de commerces alimentaires est de 2,8 commerces pour 1 000 habitants, en dessous de la moyenne parisienne (3,5 commerces en moyenne). La Grande Epicerie de Paris, rue de Passy, a ouvert, en 2017, un magasin de 2 800 m² dédié à l’alimentation haut de gamme. Plus populaire, l’hypermarché Carrefour, porte d’Auteuil est très fréquenté. 6 marchés découverts complètent cette offre alimentaire.
Avec 4 540 commerces et services commerciaux dénombrés, le 17e se caractérise par une densité commerciale égale à celle de Paris (28 commerces pour 1 000 habitants). L’arrondissement s’organise autour de 5 principaux pôles et artères en radiales. Ce sont, d’ouest en est : l’avenue des Ternes, pôle à vocation métropolitaine avec des enseignes d’équipement de la personne et de culture-loisirs (FNAC) complété par les rues Poncelet et Bayen (commerces alimentaires) ; la rue de Courcelles avec des enseignes de mode ; la rue de Lévis, rue "marché” très achalandée ; la rue des Batignolles (commerces diversifiés) ; enfin, les avenues de Clichy et Saint-Ouen (plus populaires et alimentaires). Ces différentes rues “marché” du 17e arrondissement lui permettent d’avoir une densité de commerces alimentaires de 3,7 commerces pour 1 000 habitants, au-dessus de la moyenne parisienne (3,5 commerces en moyenne). Cette offre est complétée par 2 marchés couverts (des Batignolles et des Ternes) et 3 marchés de plein air. La vacance des locaux reste faible, comparée à celle de Paris (9,6 % contre 10,5 %) mais en légère augmentation ces dernières années.
Environ 80 boutiques se concentrent dans le “Palais des Congrès”, à la porte Maillot. Ce sont des commerces plutôt haut de gamme, destinés à une clientèle internationale. A l’autre bout de l’arrondissement, le nouveau quartier “Clichy-Batignolles” abrite de nouveaux commerces de grandes marques plus populaires, comme Décathlon ou Leroy-Merlin.
On recense 4 900 commerces et services commerciaux en 2020 dans le 18e arrondissement. Avec une densité proche de celle de Paris (25 commerces pour 1 000 habitants contre 28 en moyenne à Paris), l’offre commerciale du 18e arrondissement s’organise, d’une part, dans sa partie centrale, autour de la Butte Montmartre (rues Lepic, des Abbesses, Caulaincourt…) et dans le quartier de la Goutte d’Or-Château Rouge (nombreux commerces alimentaires et exotiques) ; d’autre part sur de grandes voies radiales telles que l’avenue de Saint-Ouen, rue du Poteau, boulevard Ornano, rue Marx Dormoy avec le marché de la Chapelle, rue de l’Olive.
La densité de commerces alimentaires est d’ailleurs bien supérieure à celle de Paris (4,3 commerces pour 1 000 habitants contre 3,5 à Paris). 4 marchés découverts renforcent cette offre de proximité importante. La vacance des locaux est plus importante en proportion qu’à Paris (11,8 % de locaux vacants contre 10,5 % à paris), mais en assez forte diminution ces dernières années ce qui indique un fort dynamisme commercial. Le 18e arrondissement conserve une spécificité, en diminution : les magasins de tissus, toujours très présents autour de la rue d’Orsel et de la halle Saint-Pierre, au pied de la Butte Montmartre. Dans ce même quartier s’étend la zone touristique internationale de Montmartre.
Avec 2 290 commerces et services commerciaux recensés en 2020, la densité commerciale n’est que de 12 commerces pour 1 000 habitants dans le 19e arrondissement (contre 28 en moyenne à Paris). Les commerces se concentrent surtout le long de trois axes en radiales : les avenues de Flandre et Jean-Jaurès et la rue de Belleville qui est partagée avec le 20e. La vacance des locaux est assez élevée, comparée à Paris (12,1 % contre 10,5 %), mais stable, et diminue légèrement depuis 2017.
Bien que la structure commerciale de l’arrondissement montre une surreprésentation des commerces alimentaires comparée à la moyenne parisienne (respectivement 13 % contre 9 %), la densité de commerces alimentaires pour 1 000 habitants est beaucoup plus faible que la moyenne parisienne (2,3 contre 3,5 à Paris). Cependant, il faut souligner le nombre important de marchés découverts (6) qui complètent cette offre.
Avec 2 710 commerces et services commerciaux en 2020, le 20e arrondissement est assez peu pourvu en commerces, mis à part le long de quatre axes en radiales : la rue d’Avron, la rue de Bagnolet, la rue de Ménilmontant et la rue de Belleville qui est partagée avec le 19e. A ces axes, s’ajoute un pôle commercial autour de la place de la Nation, au départ du cours de Vincennes où se trouvent plusieurs grands établissements, tel le grand magasin du “Printemps”. La densité commerciale n’est que de 14 commerces pour 1 000 habitants dans le 20e contre 28 à Paris. La vacance des locaux est assez élevée, comparée à Paris (12,1 % contre 10,5 %) mais celle-ci est stable depuis 2017.
Bien que la structure commerciale de l’arrondissement montre une surreprésentation des commerces alimentaires dans le 20e comparée à la moyenne parisienne (12 % contre 9 % à Paris), la densité de commerces alimentaires est beaucoup plus faible que la moyenne parisienne (2,5 commerces alimentaires pour 1 000 habitants contre 3,5 à Paris). 6 marchés découverts viennent compléter l’offre existante.