Cinq ateliers thématiques ont été organisés avec les partenaires du contrat de ville de Paris. Ils ont notamment fait ressortir des améliorations, la scolarité, la dynamique économique, le cadre de vie et plusieurs enjeux émergents: l’inclusion numérique, l’accès aux droits et aux soins, le vieillissement, le renforcement de certaines situations d’isolement, les problématiques de santé mentale, la précarité alimentaire, la santé environnementale ou encore un risque d’aggravation de difficultés sociales et économiques des ménages les plus fragiles.

Depuis début 2020, de nouveaux canaux de distribution se sont développés et installés dans les rez-de-chaussée parisiens : drive piétons solos, dark kitchens et dark stores. L’arrivée de ces nouveaux acteurs impactent l’espace public, la tranquillité des Parisiens et les conditions de travail des livreurs.

Le parc social a continué de se développer à Paris, atteignant un taux de 24,2 % en 2021 en intégrant les logements financés non livrés.

La crise sanitaire de la covid-19 a néanmoins pesé sur le nombre de logements sociaux financés et a provoqué une baisse du taux de rotation des ménages.

77 % de la population parisienne se trouve à moins de 400 m d’un point de vente ou d’un point de retrait de paniers en alimentation durable. L’offre en alimentation se confirme et s’accentue avec 130 points de vente supplémentaires en trois ans.

Le secteur du BTP produit environ 40 millions de tonnes de déchets par an à l’échelle de l’Île-de-France, dont plus de 90% potentiellement valorisables. Ces flux actuels et à venir nécessitent d’organiser au mieux les filières de BTP afin de valoriser un maximum de déchets issus des chantiers de construction.

L’étude a analysé la production en lien avec les opérations d’aménagement de la Métropole du Grand Paris d’ici 10 ans, soit près de 10 millions de mètre carrés démolis. Elle décrit en particulier les 6 filières à valoriser: le bois ; le béton et la pierre naturelle ; les aciers et les métaux ; le PVC ; les menuiseries et le verre ; les moquettes. Ces descriptions sont réalisées en lien avec les travaux de l’Ademe et du CSTB.

Le dernier Apur’labo a permis d’échanger sur les idées à mettre en place pour financer la ville à horizon 2040 avec Isabelle Baraud-Serfaty, Ibicity, Christophe Amoretti-Hannequin, France Urbaine, Camille Allé, Ville de Paris, Stéphan de Faÿ, Grand Paris Aménagement et Clément Fourchy, Espelia. L'ensemble des contributions des Apur'labo est disponible sur notre site.