Sur le territoire francilien, l’infrastructure gazière se décompose comme suit : le réseau de transport haute pression (GRTgaz) qui entoure la ville de Paris et la traverse le long de la Seine et achemine le gaz depuis les terminaux méthaniers et les interconnexions terrestres avec les pays adjacents, le réseau de distribution basse pression (GRDF) et enfin quatre sites de stockage (Storengy). Elle présente très peu d’émergences et de réserves foncières sur le territoire de la Métropole du Grand Paris : l’ensemble des canalisations sont enterrées et les emprises dédiées représentent seulement 9 ha pour ce qui concerne GRTgaz.
L’un des atouts du gaz est d’être facilement stockable, les quatre sites de stockage souterrain de la région Île-de-France représentent une capacité de stockage de près de 40 TWh, soit près de 55 % de la consommation annuelle de gaz de la région ou encore la totalité de la consommation de la Métropole du Grand Paris. Ils sont essentiels au bon fonctionnement de l’infrastructure régionale et permettent d’assurer la sécurité de l’approvisionnement en gaz du territoire : ils sont remplis en été et le gaz y est prélevé en hiver lors des épisodes de grand froid.
À la différence de l’électricité, le gaz n’est pas présent sur l’ensemble du territoire métropolitain. Son développement est sujet à des critères de rentabilité ou à des décisions politiques. La carte permet ainsi de localiser les secteurs de la Métropole du Grand Paris non desservis par le réseau de distribution de gaz naturel, à savoir principalement des tissus pavillonnaires et de futurs secteurs de projets de la Petite Couronne mais aussi certains quartiers parisiens comme Clichy-Batignolles.
