La dynamique de construction de logements dans la Métropole du Grand Paris s’observe non seulement à partir du nombre de logements autorisés à la construction mais aussi avec le taux d’accroissement du parc.
Le taux d’accroissement du parc dû à la construction exprime le rapport entre le total des logements autorisés de 2013 à 2018 et le parc de logements recensés initialement en 2013. Si le taux moyen est de +7 % en cinq ans pour les communes de la Métropole, 18 d’entre elles obtiennent des taux très supérieurs, entre +13 % et +35 %.
Ce sont des communes de tailles variables mais en général de taille moyenne, moins densément peuplées que la moyenne et éloignées du cœur aggloméré. Six sont situées dans le Val-de-Marne (Villiers-sur-Marne, Santeny, Chevilly-Larue, Villejuif, Thiais, Boissy-Saint-Léger), dix en Seine-Saint-Denis (Romainville, Noisy-Le-Grand, Vaujours, Aubervilliers, Noisy-Le-Sec, Bagnolet, Villepinte, Pierrefitte-sur-Seine, Saint-Ouen, Montfermeil), et deux dans les Hauts-de-Seine (Clamart, Puteaux).
Saint-Ouen, Villejuif, Noisy-le-Grand, Romainville, Clamart et Aubervilliers sont les seules communes à ressortir dans les deux approches de l’effort constructif, que ce soit en chiffres absolus (2010-2020) ou en accroissement relatif (2013-2018).