Avec 26 sites de compétition, 370 km de rues aménagés en parcours olympiques et paralympiques et près d’une cinquantaine de sites de célébrations, la XXIIIe olympiade transforme la métropole du Grand Paris en grand terrain de jeux.
Deux zones concentrent une majorité des sites de compétition : la zone Paris centre avec l’adaptation temporaire de grands sites patrimoniaux et la zone de développement urbain Paris Seine-Saint-Denis autour du village olympique. Ainsi, de nombreuses épreuves sont organisées dans un rayon de 10 km, complétées d’un pôle sportif à l’ouest autour de Versailles et Saint-Quentin en Yvelines et à l’est à Vaires-sur-Marne.
Avec la volonté de valoriser l’existant, plusieurs lieux historiques sont transformés en « stades » éphémères tels que le Grand Palais (escrime, taekwondo, para taekwondo, escrime fauteuil), les Invalides (tir à l’arc, para tir à l’arc), le Champ-de-Mars au pied de la Tour Eiffel (beach volley, cécifoot, para judo, rugby fauteuil), la place de la Concorde (breaking, basket 3x3) la Seine accueille les épreuves de triathlon et de natation marathon et le parc du Château de Versailles, l’équitation et la para équitation.
Cette ambition se conjugue avec la mobilisation de grands équipements sportifs métropolitains structurants : le Stade de France (athlétisme, rugby), le Stade Roland-Garros (tennis, boxe, tennis fauteuil), le Parc des Princes (football), le Vélodrome national (cyclisme sur piste, para cyclisme sur piste), le Golf national (golf) de Saint-Quentin-en-Yvelines, le stade nautique de Vaires-sur-Marne (canoë sprint, aviron, canoë-kayak slalom, para canoë, para aviron), Paris La Défense Arena pour la natation et cent ans après avoir été la principale enceinte des Jeux olympiques de 1924, le Stade Yves-du-Manoir de Colombes pour accueillir les épreuves de hockey sur gazon.
Ces lieux sont complétés de quelques nouveaux sites construits pour l’olympiade : le Centre Aquatique Olympique (natation artistique, plongeon, water-polo), l’Adidas Arena (badminton, gymnastique rythmique, para badminton, para haltérophilie), le site d’escalade du Bourget (escalade sportive), et aussi l’aménagement du Terrain des Essences à La Courneuve (para marathon) ou de la Colline d’Élancourt (mountain bike) dans les Yvelines. Ces épreuves à ciel ouvert, ainsi que celle de courses, cyclisme sur route ou triathlon notamment permettent au public d’accéder gratuitement aux compétitions sans billet.
Afin que chacun puisse participer à cette grande fête, de nombreux sites de célébration sont implantés pour vivre les Jeux. Le Club France 2024 s’installe dans le Parc de la Villette (Paris, 19e), accueillant, des animations sportives et un « live site ». La Pride House centrale prend place au Rosa Bonheur sur Seine (Paris, 7e), et rejoint les sites totémiques de la Ville qui proposent pour l’occasion des animations sportives et culturelles autour des Jeux : Académie du Climat (Paris Centre), Fabrique de la Solidarité (Paris Centre), Maison des Canaux (Paris, 19e), Cité audacieuse (Paris,6e), Quartier Jeunes (Paris Centre). D’autres sites emblématiques complètent ce panorama comme le parc départemental Georges-Valbon ou le canal Saint-Denis en Seine-Saint-Denis.
L’organisation des lieux des événements et des célébrations traduit la volonté que la Métropole tout entière vive au rythme de l’évènement. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le long de la Seine et le passage des 10 500 athlètes sur 94 bateaux pour un parcours de 6 km de spectacles symbolisent cette ambition.