Dans la métropole du Grand Paris, les inégalités de revenus entre les 10 % des ménages les plus modestes et les 10 % les plus aisés sont les plus fortes de l’ensemble des métropoles françaises. En effet, les seuils de revenus délimitant ces deux catégories de population évoluent dans un rapport de 1 à 5,2, même après prise en compte des mécanismes de redistribution (prélèvement d’impôts directs et versement de prestations sociales) qui ont permis de le réduire de 44 %. Les effets de la redistribution sont cependant assez contrastés selon les 12 territoires qui composent la métropole, et au sein même de ces espaces. IIs sont particulièrement importants dans les territoires où le taux de pauvreté est élevé tels que Plaine Commune, Paris Terres d’Envol et Est Ensemble, mais plus modérés à Paris, territoire le plus inégalitaire. Les écarts de revenus demeurent néanmoins élevés, même après distribution : la pauvreté reste très présente dans les territoires qui en bénéficient le plus.
Cette étude a été réalisée conjointement par l'Insee Ile‐de‐France et l'Apur.
Contacts presse :
Apur – Quentin Treton / e-mail – 01 42 76 21 59
Insee Ile-de-France – Eric Bonnefoi / e-mail – 01 30 96 90 51