Entre 1999 et 2007, le nombre d’immigrés a augmenté en Ile-de-France. La part des personnes nées étrangères à l’étranger et résidents en Ile-de-France est ainsi passée de 14,7 % à 17,1 % de la population.
Cette croissance s’observe aussi à Paris (18,2 % en 1999, 20,1 % en 2007) et en Seine-Saint-Denis (21,8 % en 1999, 26,8 % en 2007) où les immigrés étaient déjà très présents. La hausse concerne davantage les immigrés ayant acquis la nationalité française.
Même si la situation s’est améliorée pour la population immigrée, son accès à l’emploi et au logement demeure plus difficile que pour la population non immigrée. En outre, 29 % des immigrés ou enfants d’immigrés déclarent avoir été victimes de discriminations au cours des 5 dernières années. Ils citent leurs nationalités ou leurs origines comme première raison des discriminations vécues et la couleur de peau comme second motif.
La féminisation et le vieillissement de la population immigrée se poursuivent. A Paris, les femmes sont devenues majoritaires (52 % en 2007, contre 45 % en 1982). Le vieillissement affecte surtout les immigrés originaires d’Europe, issus d’une immigration ancienne, mais aussi ceux nés en Algérie, Maroc et Tunisie. En 2007, 28 % des immigrés originaires de l’Union européenne et 26 % des immigrés originaires du Maghreb ont 60 ans ou plus, contre 19 % de l’ensemble des immigrés parisiens.
Etude réalisée en partenariat avec l’INSEE Ile-de-France
Ile-de-France à la page, n °376, novembre 2011