Face à la demande croissante de donner de la place à une production agricole en ville, l’Apur a piloté une recherche avec l’École Urbaine de Sciences Po pour mener un benchmark de quinze projets en cours dans une douzaine de grandes métropoles.
Accompagnés par l’Apur, cinq étudiants du Master Governing Ecological Transition in European Cities (GETEC) ont élaboré un benchmark de quinze projets d’agriculture urbaine menés en France, en Europe et en Amérique du Nord.
Il s'agit de Barcelone, Berlin, Bruxelles, Dublin, Londres, Rotterdam, Vienne, Montréal, New-York et quelques métropoles françaises.
Ce benchmark illustre la diversité des formes de l’agriculture en ville qui, au-delà de la ressource alimentaire, est un levier puissant pour le lien social, l’insertion ou l’éducation à l’environnement. L’agriculture urbaine permet également d’accorder une place plus grande à la nature en ville et introduit une nouvelle esthétique dans le paysage urbain. Elle répond aussi aux défis environnementaux par la réintroduction de la biodiversité en milieu urbain et la participation à la création d’îlots de fraîcheur. Enfin, elle est un outil pour alerter sur les problèmes d’insécurité alimentaire, enjeu majeur pour les villes. Et si son potentiel nourricier demeure encore relativement faible, l’agriculture urbaine est un des outils pour rendre les villes plus résilientes qu’elle soit en pleine terre, en toiture, en sous-sol, indoor ou même sur l’eau.