L’Apur a présenté le jeudi 3 juin 2021 20 ans de traitement de l’habitat indigne à Paris, avec le bilan des actions menées de 2002 à 2018.
Dès 2002, la Ville de Paris et l’État affichent ensemble l’ambition d’éradiquer l’habitat indigne du territoire parisien, en y consacrant des moyens très importants et en mettant en œuvre de nouveaux outils de traitement. Ce plan, qui marque un tournant dans la manière de traiter l’insalubrité, notamment en instaurant un travail « dans la dentelle », est également d’une ampleur inédite. En près de 20 ans, 2 200 immeubles parisiens insalubres ou dégradés, soit 56 000 logements, ont été traités.
Ces résultats ont été obtenu grâce à la mobilisation de plusieurs dispositifs : les 450 immeubles les plus dégradés ont fait l’objet d’une acquisition publique et ont été démolis et reconstruits laissant place à plus de 5 300 logements sociaux. Les 1 700 autres immeubles, moins dégradés, sont restés privés et ont été accompagnés et subventionnés dans la réalisation de 238 millions d’euros de travaux.
Cette présentation a été aussi l’occasion de revenir sur les résultats de la démarche de prévention de la dégradation des immeubles anciens à Paris pour l’année 2020.
Publications réalisées par :
- Stéphanie Jankel, directrice d’études
- Corentin Ortais, chargé d’études
Cartographie et traitement statistique :
- Gustavo Vela-Barron, informaticien cartographe
Avec les contributions de :
- Pascale Dietrich-Ragon, chargée de recherches à l’INED
- Nancy Bouché, inspectrice générale de l’équipement honoraire, présidente honoraire du Pôle national de lutte contre l’habitat indigne