Mats d'éclairages, bancs, tables, cendriers, fontaines, corbeilles, barrières, signalétique, publicité... mais aussi dalles, pavés, enrobés, planchers… l’espace public de La Défense compte plus de 5600 éléments de mobilier et une très grande diversité de revêtements. Pour la première fois l'atlas des sols et mobiliers urbains de La Défense repère et cartographie l’ensemble de ces éléments installés au fil des aménagements sur cet espace piéton unique de 29 hectares surélevé par rapport au sol naturel.
Comptant plus de 80 sculptures monumentales, la dalle de La Défense est connue et reconnue comme le plus grand musée en plein air d’Europe. Mais à cette dimension muséale, s’est ajoutée au fil des temps celle d’un laboratoire urbain, évoluant au gré des projets architecturaux qui construisent le quartier et des usages des habitants ou usagers. Chaque aménagement s’inscrit dans ces dynamiques pour composer aujourd’hui un paysage singulier, une hétérotopie meublée de multiples objets dont il n’existait jusqu’à aujourd’hui ni cartographie ni inventaire précis. L’observation minutieuse des sols et des mobiliers existants donne tant une lecture des transformations successives que les clés pour envisager l’adaptation de cet espace aux enjeux de demain.
L’atlas recense et cartographie les 200 types de revêtements différents, organisés en trois catégories principales : scellés (51%), sur des plots (41%) et posés directement sur dalle (5%). Il classe et localise aussi les 5 670 éléments de mobilier urbain, dont 2 525 systèmes d’éclairage, 992 bancs, 559 corbeilles, 111 cendriers, 16 fontaines et divers types de signalétique selon leurs familles faisant apparaître une grande variété de modèles, avec par exemple 38 types de mâts d’éclairage, 47 de bancs et 8 modèles d’arceaux pour vélos.
L’atlas des sols et mobiliers urbains de La Défense s'inscrit dans le projet plus vaste de transformation et de décarbonation porté par l’établissement public Paris La Défense. À travers cet inventaire exhaustif, l’atlas ouvre de nouvelles perspectives pour adapter l'espace public aux enjeux écologiques, en améliorant la durabilité et l’accessibilité du quartier tout en répondant aux nouvelles attentes des usagers.