Un nouveau recensement des commerces parisiens a été réalisé en mars-avril 2005 à l’initiative de la Ville de Paris, de la Délégation de Paris de la CCIP et de l’Apur, qui constituent ensemble la Banque de données sur le commerce à Paris (BD-Com). Il fait suite aux précédentes enquêtes de 2000 et 2003. En 2005, les rues de Paris réunissent 61 800 commerces de détail et services commerciaux, ce qui représente 74% des locaux en rez-de-chaussée des immeubles parisiens, hormis ceux consacrés entièrement à l’habitation ou aux bureaux. C’est un nombre stable, avec même une légère augmentation de 62 boutiques par an. Certaines activités accroissent le nombre de leurs magasins après une période de recul: ce sont les restaurants, poissonneries, librairies ainsi que l’hôtellerie et les agences bancaires. D’autres activités étaient déjà en progression et continuent d’ouvrir de nouveaux magasins: les soins de beauté, la bijouterie fantaisie, les agences immobilières, les cafés-bars et les galeries d’art. Les supérettes, magasins d’alimentation générale dont la surface est comprise entre 120 m² et 400m², voient leur parc s’accroître de 36 unités par an de 2003 à 2005 soit + 13%. Au chapitre des fermetures, les activités les plus touchées sont les sex-shops, les marchands de journaux et les garages. Le commerce de gros de l’habillement, du textile et de la maroquinerie voit le nombre de ses magasins décliner à Paris, en particulier dans le Sentier où il s’était établi de longue date. Enfin, Paris compte 8 300 locaux vacants en 2005, soit environ 10% de ses locaux en rez-de-chaussée. C’est un chiffre en diminution car leur part était de 11% en 2003.