Ce petit secteur de 12 hectares au long passé artisanal se caractérise par la vitalité de son tissu économique marqué par la prédominance du commerce de gros en maroquinerie et bijouterie. Existant dans le quartier depuis le début des années 1920, cette activité représente aujourd'hui près de 2000 emplois salariés directs et des dizaines de milliers d'emplois indirects (source : enquêtes et entretiens APUR).
Les besoins comme le mode de fonctionnement spécifiques au monde des commerçants grossistes génèrent des problèmes de circulation et de stationnement qui font l'objet de nombreuses réclamations de la part des habitants. A partir d’entretiens individuels ou collectifs, d’enquêtes de terrains et de sources statistiques, cette étude établit un diagnostic à la fois social, urbain et économique du secteur, et s'efforce de dégager les impacts du mode du fonctionnement actuel des activités qui s'y concentrent sur le cadre urbain. Au terme de cette analyse, des propositions sont émises visant à améliorer sensiblement le fonctionnement des établissements du quartier ainsi que le paysage urbain et le cadre de vie : il convient de favoriser une nouvelle tranquillité en organisant et canalisant les livraisons, de mettre en valeur la qualité du paysage urbain et d'améliorer la propreté.