L’étude précise la connaissance des composantes du secteur tertiaire et de ses actifs en Ile-de-France en dressant un portrait aussi complet que possible, tant quantitatif que qualitatif. En effet, 85% des emplois franciliens sont des emplois du secteur tertiaire en 1999 et on note une augmentation de 8% de 1999 à 2004 due aux mutations du système productif. L’étude fournit les principales données de cadrage et s’attache à décrire les emplois selon leur répartition géographique et le type de local, et les actifs selon leurs caractéristiques sociodémographiques et socioprofessionnelles. Elle établit également un portrait des chômeurs franciliens.
Parmi les principaux résultats, elle souligne notamment le déséquilibre est-ouest en terme d’emplois, malgré une croissance constante de l’emploi en grande couronne depuis vingt ans et la reconversion récente des secteurs industriels du nord et de l’est du coeur de l’agglomération. Si 50% s’exercent en bureaux, le nombre d’emplois hors site ou «nomades» est en augmentation du fait notamment du développement des NTIC. Le profil socio-économique des actifs fait apparaître une parité homme-femme respectée, des niveaux de revenus (en temps plein) corrélés avec le niveau de formation et l’âge mais avec des disparités très nette selon le sexe. Le travail à temps partiel est en grande partie féminin. Travailler le samedi, le dimanche ou le soir est plus fréquent dans les emplois du secteur tertiaire qu’ailleurs. En revanche le travail de nuit ne concerne que 4% des actifs. 12% des actifs du secteur tertiaire sont au chômage, dont 52 % sont des femmes.