Les enquêtes annuelles de recensement de l'INSEE réalisées en 2004, 2005 et 2006 permettent de publier des estimations au 1er janvier 2005. A cette date, la population de Paris est estimée à 2 154 000 habitants, soit 28 000 parisiens supplémentaires par rapport à 1999. Neuf arrondissements enregistrent un gain de population (les 6e, 9e, 12e, 13e, 14e, 15e, 18e, 19e et 20e). Les hausses les plus significatives concernent les 9e, 13e, 19e et 20e. Seuls les 7e et 16e enregistrent des pertes importantes; les autres sont stables. La hausse de la natalité, la baisse de la mortalité et la réduction du déficit migratoire se conjuguent pour expliquer ce regain démographique.
Le nombre de logements à Paris dépasse 1 323 000 en 2005, chiffre qui n'avait jamais été atteint. L'évolution la plus favorable concerne les résidences principales qui augmentent de 8 300 unités par rapport à 1999 tandis que les logements inoccupés baissent de 7 600 unités.
La taille moyenne des ménages se stabilise à 1,88 en 2005, alors qu'elle baissait constamment au cours des décennies précédentes. Cela s'explique à la fois par la hausse de la natalité et par l'implantation de familles dans des logements anciennement occupés par des personnes âgées.
Entre 1999 et 2004, la part des moins de 20 ans augmente tandis que celle des 60 ans et plus diminue. La baisse des plus de 60 ans s'inscrit a contrario de la tendance nationale au vieillissement. Cette particularité parisienne s'explique par le départ en province de nombreux retraités et par le développement de la double résidence pour certains d'entre eux.
La part des ménages propriétaires de leur logement est en progression, même si les locataires restent toujours majoritaires dans la capitale.
Cette étude a été réalisée en collaboration avec la direction régionale d'Ile-de-France de l'INSEE.