Densités vécues et formes urbaines. Etude de quatre quartiers parisiens.

Cette étude s’ efforce d’ appréhender la façon dont les habitants perçoivent, dans les quartiers, la densité objective - bâtie et humaine - que leur offre leur cadre de vie.

La densité a mauvaise presse aujourd’hui et l’ échec des grands ensembles construits dans les années 1960 - 1970, souvent imputés à une trop grande densité de population, n’ est pas étrangère à ce rejet de la ville dense. Pourtant l’analyse des indicateurs statistiques de la densité montre que ces quartiers sont souvent moins denses que les quartiers centraux des grandes villes dont le cadre de vie est pourtant bien apprécié. Dans le cadre du Projet d’aménagement et de développement durable et de la préparation des règles du Plan local d’ urbanisme, Paris, comme d’ autres villes s’interroge sur cette question dans un contexte où les limites de la ville sont fixes. Partant de l’ analyse de quatre secteurs parisiens, l’étude s’attache à comparer la réalité mesurable de la densité par des indicateurs statistiques à une approche psychosociale de la question. Elle met en évidence une opposition de perception de la densité bâtie et de l’ environnement social entre les habitants des quartiers anciens, où le tissu urbain est relativement homogène (Rochechouart - la Roquette), et ceux des quartiers récents au tissu plus discontinu ( Jeanne d’Arc - Falguière ). L’ étude montre en définitive que l’ environnement général des quartiers, les services qui sont offerts aux habitants, la qualité de l’ architecture et la convivialité reconnue des espaces publics jouent un plus grand rôle dans l’ appréciation que chacun peut avoir de la densité vécue au quotidien que la seule valeur d’ un indicateur mesuré.

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