L’étude tente d’identifier les immeubles parisiens qui présentent un risque particulier de dégradation dans les années à venir. En termes de méthode, une dizaine d’indicateurs statistiques ont été retenus, au croisement desquels apparaît une liste de 700 immeubles montrant des signes inquiétants, dont 200 environ semblent présenter un risque accru au vu du cumul de difficultés constaté.
Les principaux indicateurs retenus pour identifier les risques de dégradation sont le pourcentage de petits logements locatifs, les arrêtés relatifs aux problèmes de sécurité et de salubrité, les factures d’eau impayées et la présence d’occupants à faibles revenus (part des demandeurs de logements, bénéficiaires des aides du FSL). Cet exercice ouvre la voie à la mise en œuvre d’actions préventives pour éviter que ces immeubles ne versent dans la spirale de la dégradation.