L’analyse des dernières données du Service des Données Statistiques (SDES) confirme la tendance au renouvellement du parc immatriculé dans la Métropole du Grand Paris : en 5 ans, près de 400 000 diesels ont été remplacés par des véhicules « propres ». Une tendance portée par le parc de véhicules professionnels récent qui poursuit son rajeunissement.

Au 1er janvier 2024, on compte 2 600 véhicules légers immatriculés de moins chez les ménages qu’à la même date en 2023, soit une baisse de 0,13% (contre -2,18% entre 2022 et 2023 avec 45 600 véhicules en moins). La baisse de 4 200 VP chez les ménages de la Métropole est portée essentiellement par les ménages parisiens qui perdent 6 000 VP. C’est dans le 16e arrondissement que la baisse du nombre de VP est la plus importante sur la période 2014-2024, ce qui s’explique par le fait que le stock de véhicules et le nombre moyen de véhicules par ménage y étaient plus élevés que dans les autres arrondissements de la capitale.
A l'échelle métropolitaine, la durée de vie des véhicules s’allonge pour les véhicules particuliers. La dynamique de baisse importante constatée chez les ménages au cours des années précédentes (moyenne de -35 000 VP par an entre 2021 et 2023) ralentit. Cela s’explique par l’augmentation de la durée de vie des véhicules. Alors qu'ils avaient un âge moyen de 8 ans et 10 mois en 2019, celui-ci est désormais de 9 ans et 7 mois soit presque un an de plus.
Quelques semaines après la mise en œuvre de l’étape Crit’Air 3 de la zone à faibles émissions du Grand Paris au 1er janvier 2025, il est possible de dresser un état des lieux du parc de véhicules concernés par les mesures de restrictions au 1er janvier 2024. Les véhicules des professionnels sont dans l’ensemble peu concernés par cette nouvelle étape de la ZFE-m : 2% des VP et 9% des VUL immatriculés des professionnels sont Crit’Air 3 ou plus dans la Métropole du Grand Paris, ce qui représente moins de 40 000 véhicules.