Réalisée en collaboration avec la Direction régionale de l’Insee Île-de-France, cette note rend compte du taux de pauvreté constaté en 2021 dans le Grand Paris et des évolutions depuis 2012.
En 2021, le taux de pauvreté dans la Métropole du Grand Paris est plus élevé qu’en France métropolitaine : 18,3% contre 14,9%. Il y varie de 6% à plus de 40% selon les communes.
Sont davantage exposées à la pauvreté les personnes vivant dans une famille monoparentale (27,5%) et celles dans un ménage de moins de 30 ans (20,1%). Au sein de la Métropole, près d’un tiers des personnes en situation de pauvreté vivent dans un ménage inséré sur le marché du travail.
Le taux de pauvreté augmente de 0,9 point entre 2012 et 2021 à l’échelle de la Métropole du Grand Paris, ce qui correspond à 44 000 personnes de plus vivant sous le seuil de pauvreté sur la période. Cette hausse est inférieure à celle observée à l’échelle de l’Île-de-France (+1,1 point), mais supérieure à celle constatée en France métropolitaine (+0,7 point). La progression du taux de pauvreté apparaît relativement modérée par rapport aux autres métropoles françaises.
L’évolution la plus marquée entre 2012 et 2021 concerne les personnes rattachées à un ménage retraité. Celles-ci représentent 15% de l’ensemble des personnes pauvres dans la Métropole du Grand Paris en 2021. Leur nombre augmente de 22,1% entre 2012 et 2021. Cette hausse du nombre de retraités pauvres peut être reliée au vieillissement de la population, amené à se poursuivre dans les années à venir, mais aussi à une progression moins rapide des pensions de retraite par rapport aux revenus d’activité.