L'habitat indigne : un enjeu social autant qu’immobilier dans la Métropole du Grand Paris – Extrait du diagnostic du Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH)

L’absence d’une offre de logements accessibles sur le marché immobilier de la Métropole contraint les ménages pauvres à trouver refuge dans des logements de mauvaise qualité, constituant un parc social de fait.

134 rue d’Avron, Paris 20e © Soreqa – Jean-Claude Pattacini

L’habitat indigne fut d’abord un concept d’usage commun avant de devenir une notion juridique. Désormais, l’habitat indigne désigne toutes les situations dans lesquelles l’état des locaux, instal­lations ou logements, expose leurs oc­cupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité. Et dont le traitement re­lève des pouvoirs de police exercés par les maires et les préfets, selon la nature des désordres constatés. Sont visés par cette définition :

  • les locaux et installations utilisés pour l’habitation mais impropres à cet usage (caves, sous-sols, combles…),
  • les loge­ments dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose leurs occupants à des risques manifestes pour leur santé ou leur sécurité.

La Métropole du Grand Paris, y compris Paris, est concernée par ces situations d’habitat dégradé et de pauvreté. Dans toutes ces situations, l’amélio­ration de l’habitat ressort comme un enjeu social et humain en même temps qu’immobilier, la présence des ménages à bas revenus étant le trait commun des lieux de vie indignes ou dégradés.

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