L’absence d’une offre de logements accessibles sur le marché immobilier de la Métropole contraint les ménages pauvres à trouver refuge dans des logements de mauvaise qualité, constituant un parc social de fait.

L’habitat indigne fut d’abord un concept d’usage commun avant de devenir une notion juridique. Désormais, l’habitat indigne désigne toutes les situations dans lesquelles l’état des locaux, installations ou logements, expose leurs occupants à des risques pour leur santé ou leur sécurité. Et dont le traitement relève des pouvoirs de police exercés par les maires et les préfets, selon la nature des désordres constatés. Sont visés par cette définition :
- les locaux et installations utilisés pour l’habitation mais impropres à cet usage (caves, sous-sols, combles…),
- les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose leurs occupants à des risques manifestes pour leur santé ou leur sécurité.
La Métropole du Grand Paris, y compris Paris, est concernée par ces situations d’habitat dégradé et de pauvreté. Dans toutes ces situations, l’amélioration de l’habitat ressort comme un enjeu social et humain en même temps qu’immobilier, la présence des ménages à bas revenus étant le trait commun des lieux de vie indignes ou dégradés.