L’étude sur l’insertion urbaine et environnementale du réseau routier national s’inscrit dans le cadre du programme de travail partenarial de l’Apur et des réflexions menées depuis 2012 sur la trame viaire du cœur d’agglomération. Elle est menée en lien avec la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA), dont la direction des routes opère le réseau routier national non concédé en Île-de-France.
Après une analyse détaillée et de nombreux échanges avec tous les acteurs, quatre axes de progrès, susceptibles d’être proposés à tous les partenaires concernés, ont été identifiés pour être mis en œuvre au cours de la période 2016-2020 :
- Axe 1. La mise en valeur du grand paysage métropolitain et l’utilisation des grandes infrastructures pour renforcer la trame verte.
- Axe 2. La prévention des occupations illicites et des décharges sauvages sur les bords des autoroutes franciliennes.
- Axe 3. L’amélioration des interfaces avec les territoires, des entrées de ville et des continuités urbaines.
- Axe 4. L’optimisation de l’exploitation du réseau, la réduction de la congestion et l’insertion environnementale.
Pour chacun des axes, la charte présente un diagnostic et les meilleures pratiques relevées, puis des propositions qu’elle décline de manière fine sur l’autoroute A1 (liaison Paris/Roissy ; site de la COP21 ; centre névralgique de la candidature JO 2024).
50 ans après la création du réseau autoroutier, un changement de paradigme est nécessaire. L’autoroute se transforme, son exploitation est optimisée, son paysage et ses connexions au territoire évoluent ; elle devient une infrastructure ressources et plurielle, un support de la trame verte métropolitaine.