L’insertion urbaine des zones d’activités économiques dans la MGP
Le cas des ZAE de Vaucanson à Montfermeil

Quelles perspectives d’avenir pour les zones d’activités économiques situées au cœur de la Métropole du Grand Paris ? L’Apur, en partenariat avec la mairie de Montfermeil et en collaboration avec la direction du développement économique de l’établissement public territorial de Grand Paris Grand Est, restitue le travail des étudiants de l’École d’urbanisme de Paris sur le cas des ZAE de Vaucanson à Montfermeil.

© Apur

L’Apur et la mairie de Montfermeil, en collaboration avec la direction du déve­loppement économique de l’établisse­ment public territorial de Grand Paris Grand Est, ont cherché à apporter des éléments de réponse à la question de l’avenir des zones d’activités écono­miques (ZAE) situées au cœur de la Mé­tropole du Grand Paris, en s’intéressant au cas des deux ZAE de Vaucanson à Montfermeil. La mission de diagnostic a été confiée aux étudiants de l’École d’urbanisme de Paris ; cette note synthétise leur travail.

Les deux zones d’activi­tés économiques de Vaucanson, créées à partir des années 1980 sur d’anciennes carrières et dont le développement est fortement lié à leur situation en zone franche urbaine (ZFU), ont la particula­rité d’être étroitement insérées dans un tissu résidentiel et pavillonnaire avec lequel la cohabitation fonctionne bien.

La trame végétale à flanc de coteau participe fortement à son insertion paysagère et sensible, montrant ainsi que la qualité d’intégra­tion des ZAE dépend aussi de la place accordée au végétal dans leur aména­gement, une place qui n’est ni incompa­tible, ni incohérente avec le développe­ment économique.

Les ZAE de Vaucanson bénéficient d’un ancrage local très marqué et leur forte insertion am­plifie l’intérêt de les préserver malgré la pression foncière qui s’exerce au cœur de la Métropole du Grand Paris et qui s’intensifie du fait de l’arrivée nouvelle du Grand Paris Express. Ce maintien en zone dense ne peut se faire qu’en per­mettant, anticipant et créant les condi­tions de leur mutation. Les activités qui y sont exercées génèrent des flux de véhicules, avec des problématiques de circulation et de stationne­ment constituant les principaux freins à leur évolution et leur développement.

Sans être radicales, la mise en œuvre d’ac­tions de l’ordre de la réorganisation des flux, du réordonnancement progressif du bâti et des parcelles, et de l’optimi­sation de l’existant (mutualisation de services), associées de nouvelles formes de gouvernance incluant les acteurs des ZAE de Vaucanson et les collectivités locales, pourraient suffire à donner un élan nouveau.

L'exemple des ZAE de Vaucanson vient ainsi nourrir le débat sur le maintien d’acti­vités économiques dans le cœur dense de la Métropole du Grand Paris en analysant les conditions d'une évolution réussie et en proposant des pistes d’amélioration qui favoriseraient leur dynamisme.

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