Des arrivants plus pauvres que les partants.
La Métropole du Grand Paris compte 158 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Entre 2015 et 2016, un habitant sur dix résidant dans ces quartiers a changé de logement. La forte présence de logements sociaux atténue la mobilité résidentielle dans ces quartiers même si les opérations de rénovation urbaine contribuent mécaniquement à la favoriser. Ces déménagements s’inscrivent dans une logique de proximité : 28 % des personnes mobiles se réinstallent dans leur quartier. Un quart de ceux qui quittent leur quartier s’installent dans un autre QPV. Ils sont plus souvent en situation de pauvreté (42 %) que ceux qui emménagent en dehors des quartiers prioritaires (26 %). Un tiers des nouveaux arrivants dans ces quartiers vivent sous le seuil de pauvreté et accèdent fréquemment à un logement social.