Tourisme et ville durable peuvent-ils faire bon ménage ? Face à l’importance du tourisme à Paris et dans le Grand Paris, l’Apur a souhaité faire le point sur l’évolution des mobilités des voyageurs pour se rendre à Paris et se déplacer pendant leur séjour. L’étude aborde également les évolutions en cours et celles souhaitées au regard d’un tourisme éco-responsable.
Le bilan exceptionnel du tourisme en France depuis plusieurs décennies place la destination au premier rang mondial pour le nombre d’arrivées internationales. Cette performance est aujourd’hui questionnée en raison des effets négatifs, notamment environnementaux, générés par le secteur.
Le tourisme représente 7,4% du PIB et 11,1% des émissions nationales de gaz à effet de serre dont les transports sont les premiers contributeurs.
Dans ce contexte, l’Apur a souhaité documenter les mobilités touristiques dans Paris et le Grand Paris où cet impact est majoré par l’attraction de la région-capitale auprès des touristes internationaux qui ont recours à 67% à l’avion.
En 2019, Paris a été une destination touristique pour 30 millions de personnes, et si 2022 n’a pas encore retrouvé ce chiffre, tous les acteurs du secteur pensent qu’il sera rapidement atteint voire dépassé.
Dans la métropole du Grand Paris, le tourisme fait vivre 390 000 salariés et de nombreux musées et monuments dépendent de la fréquentation des touristes internationaux.
Devant cette réalité puissante, comment concilier tourisme durable et diminution des impacts GES ? Comment trouver de nouveaux équilibres entre la marche à pied, le vélo, le bateau, le train et l’avion ?
Cette étude dresse le bilan des mobilités touristiques au travers des évolutions des dernières années, bilan des arrivées et bilan pendant les séjours. Elle présente des tendances conciliant écologie et tourisme comme les séjours plus longs, la hausse du ferroviaire, la valorisation des modes actifs, le développement de nouvelles pratiques et nouveaux services dont le « slow tourisme ».
