L'Insee et l'Apur dressent pour la première fois le portrait des propriétaires des résidences secondaires à Paris à partir du fichier Fideli.

Généralement, dans l’imaginaire des Français, la résidence secondaire est associée à un bien situé en bord de mer, à la montagne ou encore à la campagne, mais rarement au cœur d’une ville dense. Or, certaines grandes villes, en particulier Paris, se caractérisent par un parc important de résidences secondaires qui ne cesse de croître. À Paris, la tendance à la hausse s’est amplifiée depuis 2012, en lien notamment avec le développement des locations meublées touristiques.
L’augmentation des résidences secondaires réduit l’efficacité des politiques publiques en matière de construction de nouveaux logements, en diminuant le nombre de logements disponibles pour des ménages voulant y résider toute l’année. En effet, une résidence secondaire est susceptible de rester vide tout ou partie de l’année, se rapprochant par là même des logements identifiés comme vacants. Ces évolutions ont conduit l’Insee et l’Apur à exploiter pour la première fois le fichier Fideli pour dresser le portrait des propriétaires de résidences secondaires à Paris.
Dans la capitale, les résidences secondaires sont souvent des appartements, plus petits en moyenne que l’ensemble des logements parisiens. Leurs propriétaires sont majoritairement âgés de 60 ans ou plus et disposent de revenus élevés. 42,5 % de ces propriétaires ont leur résidence principale dans la région Île-de-France voire dans Paris, 38 % ailleurs en France et 19,5 % à l’étranger. Ces trois catégories de propriétaires ont des caractéristiques différentes décrites dans la note.