Tous les 3 ou 4 ans environ, les Enquêtes Régionales sur l’ Emploi (ERE) permettent de disposer d’ un tableau de bord assez fin de l’ évolution de l’ activité salariée publique et privée dans la région.
Réalisée dans le courant de l’ année 1998, la sixième ERE a dégagé des résultats intéressants, que l’ étude de l’ APUR synthétise :
Une très forte régression du nombre d’emplois à Paris avait été enregistrée entre 1991 et 1995 (-220 600 salariés), la période 1995-1998 voit sa stabilisation aux alentours de 1,54 millions (sur les 4,72 millions de salariés que compte la région). Aujourd’hui seul un tiers des emplois régionaux sont situés à Paris.
On note dans la capitale un plus fort taux d’ emploi féminin (49% des postes de travail) et une présence plus importantes des fonctions tertiaires privées et en particulier des activités financières, de l’ hôtellerie-restauration, des activités immobilières, des services aux entreprises et de la recherche-développement et surtout des emplois publics - un tiers des emplois publics d’ Ile-de-France sont situés pour dans la capitale.
Enfin, plus de 30% des emplois salariés de la capitale sont regroupés dans 3 arrondissements seulement : les 8ème, 9ème et 15ème. Ce déséquilibre, déjà ancien, tend à être progressivement contrebalancé par la création d’ emplois nouveaux à l’ Est, dans les 12ème, 13ème et 19ème arrondissements, qui sont le cadre d’ opérations d’ aménagement de grande envergure.