Avec 45 millions de touristes attendus en 2030, 54 millions en 2040 pour 36 millions aujourd’hui, Paris est l’une des premières, voire la première destination mondiale. Comment avec un tel succès éviter les contraintes du surtourisme et répondre à ce double défi « plus de touristes, moins de conflits » ?
L’Apur, qui depuis plus de vingt ans suit les évolutions du tourisme dans le cadre de ses travaux, s’est interrogé sur les raisons qui ont permis à Paris de résister au surtourisme. L’Atelier esquisse ici quelques pistes proposant d’intégrer les nouvelles pratiques touristiques et en particulier la promenade dans la programmation des évolutions de l’espace public. Promenades qui se déclinent aujourd’hui à toutes les échelles, du quartier à la métropole, et qui révèlent des identités locales et des continuités invisibles. On peut citer, par exemple, les balades urbaines organisées le long des tracés du Grand Paris Express, ou celles réalisées depuis près de 20 ans par l’association des promenades urbaines ou encore, plus récemment, celles mises en place dans le 14e arrondissement de Paris pour en révéler les multiples facettes.