Une emprise bâtie correspond à l’empreinte au sol d’un ou plusieurs bâtiments associés par leur fonction ou leur propriété. Ce type de donnée constitue un socle essentiel pour l’analyse morphologique des territoires, la lecture du tissu urbain et la mise en œuvre de projets d’aménagement.
Ces emprises sont mobilisables pour divers usages : repérage spatial, identification des secteurs densément construits ou au contraire sous-utilisés, évaluation des effets de la verticalité sur le paysage urbain, suivi de la dynamique de construction ou encore étude des interactions entre bâti et environnement (îlots de chaleur, imperméabilisation des sols, potentiel de végétalisation...).
L’existence de deux jeux distincts s’explique par une hétérogénéité la richesse des données associées : celles concernant Paris intègrent davantage de variables.
Ces données permettent d'appréhender avec précision la répartition, la forme et les caractéristiques du bâti à l’échelle de Paris et de la Métropole du Grand Paris. Elles constituent une ressource de référence pour analyser la structure urbaine, suivre son évolution et éclairer les politiques d’aménagement ou de transition urbaine.
Détails techniques
Les jeux de données sur les emprises bâties intègrent différentes variables selon qu’il s’agisse du territoire parisien ou du reste de la Métropole du Grand Paris. Ces indicateurs permettent de qualifier les bâtiments selon leur morphologie, leur hauteur, leur usage ou encore certaines caractéristiques énergétiques ou architecturales.
Principales variables pour les emprises bâties de Paris (représentation surfacique)
- Période de construction/réhabilitation : année et période de construction (avant 1800, 1801–1850, …, 2008 et après), année de réhabilitation.
- Hauteurs : minimale, maximale, moyenne, médiane.
- Surface de planchers : calculée à partir des typologies d’équipements, des hauteurs médianes et du nombre d’étages.
- Toitures : surface (en m²) par type de couverture (tuile, végétalisée, minérale, zinc, etc.), forme (toit plat, deux pentes, formes typiques de maisons/villas)
- Ensoleillement : ensoleillement annuel moyen, classement par tranche d’énergie reçue (en kWh/m²/an).
- Morphologie du bâti : logement individuel, immeuble collectif, ensembles d’habitation, de bureaux ou d’activités, tours et IGH (≥ 37 m).
- Type de tissu urbain : tissu régulier, composite, édifices remarquables, etc (issu d’enquêtes terrain).
Principales variables pour les emprises bâties hors Paris (représentation surfacique)
- Période de construction : année et période de construction (avant 1800, 1801–1850, …, 2008 et après). En cours de consolidation
- Hauteurs : minimale, maximale, moyenne, médiane.
- Surface de planchers : estimation basée sur la hauteur médiane, les typologies d’équipements et le nombre d’étages.
- Morphologie du bâti : mêmes catégories que pour Paris (individuel, collectif, tour, etc.).
Pour plus d’informations techniques, consulter la fiche détaillée sur le Géocatalogue.
Sources
Les données sur les emprises bâties proviennent d’un croisement de plusieurs sources :
- Fond topographique cadastral (DGFiP), cohérent avec le parcellaire ;
- BD Projets de l’Apur (bâtis en projet) développée pour le suivi des projets d’aménagement ;
- Orthophotoplans successifs (2008, 2012, 2013, 2015, 2021, 2024) ;
- Pour les dates de construction : plans historiques au bâti, DGFiP, BD Projets, terrain ;
- Pour les hauteurs / surface de planchers : MNT, MNS, Base équipements de l’Apur.
Licence d’utilisation et conditions d’usage
Avant tout usage, vous êtes invité à prendre connaissance et accepter les termes de la licence ODbL et les limites d’usages précisés ici : https://www.apur.org/open_data/resume_licence_ODbl.pdf
Réutilisation des données
Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : data@apur.org
Vos retours et contributions sont les bienvenus pour enrichir ces jeux de données.
