L’Apur a réalisé une base de données et une représentation cartographique des éléments du « grand paysage » de la métropole, comprenant les lieux à partir desquels ils sont perceptibles et reconnaissables.
Alors que le fait métropolitain s’affirme dans toutes ses dimensions sociales urbaines et politiques, le paysage urbain se construit parfois par hasard au fil des projets. Le « grand paysage » de l’agglomération n’est pas seulement celui de ses frontières administratives, mais aussi celui d’un territoire plus vaste délimité par des collines, des buttes, des vallées des plateaux qui en constituent les limites naturelles et des horizons lointains d’où l’on perçoit, au-dessus du velum du centre historique, des édifices ou des ensembles bâtis comme autant de points de repère du territoire.
L’Apur a réalisé une base de données qui fait l’inventaire des repères (soit tous les points et ensembles bâtis dont la hauteur contraste avec le tissu environnant ou est supérieure à 37 mètres) et des belvédères à partir desquels les repères sont perceptibles et reconnaissables.
Ces données informatiques et cartographiques doivent permettre par une mise en relation avec les documents de planification et d’études urbaines (PLU, SCOT) de mesurer l’évolution du territoire francilien. En fonction de l’emplacement et des formes d’aménagement retenus, les futurs projets pourront aussi bien renforcer ou altérer les grandes caractéristiques du paysage. La base de données englobe les territoires des quatre départements : Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint- Denis (93), Val-de-Marne (94), plus les communes d’Argenteuil (95), d’Athis-Mons, de Juvisy-sur-Orge, de Paray-Vieille-Poste, de Savigny-sur-Orge et de Viry-Châtillon (91).
La démarche comporte deux parties. La première vise à identifier les lieux qui offrent des points de vue dégagés sur le « grand paysage » de la métropole, la seconde répond à la question « Que voit-on ? » et procède à l’inventaire des repères bâtis.
