C'est l'année de l'inscription des berges de la Seine dans Paris au Patrimoine mondial de l'Unesco, à partir du pont de Sully et jusqu'au pont d'Iena rive droite et celui de Hakeim rive gauche.
Plus précisemment, ce sont trois critères qui ont été pris en compte à l'époque :
- l'exemple remarquable d'architecture de l'ensemble, où les strates de l'histoire se superposent
- la succession de chefs-d'oeuvre qui jalonnent les quais
- la traduction sur ce site de l'évolution successive des relations de l'homme au fleuve entre le XVIe et le XXe siècle : défense, échanges, promenade.
C'est donc bien la structure urbaine organisée autour de la Seine qui fonde son caractère remarquable.
Vingt ans plus tard, Bertrand Delanoë, Maire de Paris et Anne Hidalgo, première adjointe au Maire en charge de l'architecture et de l'urbanisme, présentent au public le projet de reconquête des berges de la Seine.
Ce projet, élaboré par l'Apur pour la Ville de Paris s'appuie sur ces qualités paysagères et d'usage pour avancer plusieurs objectifs :
- rendre les berges aux piétons et faciliter les accès au fleuve
- développer et diversifier les usages
- valoriser ce site unique en développant l'intégration urbaine et paysagère et en supprimant son usage autoroutier
- renforcer la continuité écologique de la Seine et ses abords.
Le projet est présenté en détail dans une étude sur la prise en compte de la valeur patrimoniale de "Paris, rives de la Seine" publiée en décembre 2011 par l'Apur et transmise par le Maire de paris à l'Unesco.
