En Ile-de-France, les travailleurs clés résident un peu moins loin de leur lieu de travail

En IDF, les travailleurs clés résident un peu moins loin de leur lieu de travail
En Ile-de-France, compte tenu du coût du logement, des salariés sont conduits à résider loin, parfois très loin de leur lieu de travail. Dans ce contexte, les pouvoirs publics s’interrogent sur  la pertinence d’une politique de logement qui favoriserait un rapprochement de certains actifs considérés comme travailleurs clés compte tenu de leur responsabilité dans le bon fonctionnement du territoire.
L’étude a pour objet de documenter cette question. Elle retient une définition des «travailleurs clés» qui englobe notamment les professions des secteurs de la santé, de la sécurité et de l’éducation. Cette définition regroupe 1,6 millions d’actifs franciliens soit près d’un Francilien ayant un emploi sur trois.
Dans l’ensemble, les travailleurs clés résident un peu moins loin de leur lieu de travail que les autres actifs (9,4 km en moyenne contre 10,9 km).  Dans le détail il apparaît qu’une partie des travailleurs clés réside à proximité de leur son de travail. Ce sont pour les uns des actifs plutôt aisés (médecins, dentistes…) propriétaires de leur logement, pour les autres des actifs plutôt modestes (agents de service hospitalier, ouvriers non qualifiés du traitement des déchets, surveillants administratifs pénitentiaires…) accueillis dans le logement social. Les travailleurs clés qui résident loin de leur lieu de travail sont par exemple les conducteurs des  transports en commun (métro, RER…) ou dans une moindre mesure les agents de police de l’Etat. Leurs emplois sont localisés plutôt au centre de l’agglomération alors que leurs communes de résidence sont dispersées dans la région.

Note réalisée en partenariat avec l'Insee Ile-de-France

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  • Note n°84 – En Ile-de-France, les travailleurs clés résident un peu moins loin de leur lieu de travail

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