Ilots de chaleur urbain - Projet EPICEA

Îlots de chaleur urbain - Projet Epicea

Les résultats du projet Epicea (Etude pluridisciplinaire des impacts du changement climatique à l’échelle de l’agglomération parisienne) lancé en 2008 ont été présentés le 25 octobre 2012 à l’occasion des Journées Parisiennes de l’Energie et du Climat organisées par la Ville de Paris. Le projet Epicea a été mené conjointement par Météo-France et le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) en partenariat avec l'Apur dans le cadre du programme de recherche "Paris 2030".

Le projet EPICEA avait pour objectif d’évaluer l’impact du changement climatique sur l’agglomération parisienne et d'analyser plus particulièrement le phénomène "d'îlot de chaleur urbain" qu'on observe dans les zones densément urbanisées, en raison notamment de la géométrie des villes et de l'imperméabilisation des surfaces. Les effets de plusieurs scénarios théoriques d’adaptation sur le développement de l’îlot de chaleur urbain pour des conditions climatiques identiques à celles rencontrées à Paris lors de la canicule de 2003 ont été quantifiés afin d’évaluer l’efficacité des mesures d’adaptation préconisées.

Pour ce faire, les climatologues de Météo-France ont dans un premier temps analysé finement les effets de la canicule de 2003 sur Paris, en s’appuyant sur une description détaillée des caractéristiques physiques du cadre bâti, élaborée par le CSTB en coopération étroite avec l’Apur, recensant à la fois la forme urbaine et les propriétés des matériaux. Dans le troisième volet de l'étude, « Lien entre l’urbanisme et le climat urbain », l'Apur a notamment participé à la comparaison des effets de différents scénarios d'aménagement de la ville de Paris : modification des propriétés radiatives des façades et toitures des bâtiments, verdissement par végétalisation, humidification des chaussées. Il apparaît qu'en combinant ces trois mesures, la diminution d'intensité de l'îlot de chaleur urbain atteint 1° à 2° en moyenne lors d'un épisode caniculaire, alors que les températures dans la capitale augmenteront de 3,5° à 5° d'ici la fin du siècle.

L'Apur prolongera cette réflexion avec la parution fin 2012 d'un premier volet d'une étude sur les îlots de chaleur urbain.

Ressources

Documents à télécharger

  • Projet EPICEA - Rapport complet

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  • Projet EPICEA - Synthèse

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