L’enjeu du rabattement à 2 km autour des gares pour adapter les espaces publics et organiser une intermodalité efficace.
Organiser la mobilité des 2 derniers kilomètres, les exemples de Noisy-Champs et de Pleyel
L’étude menée en 2017 et début 2018 sur le rabattement autour des gares poursuit les réflexions de l’Apur sur l’organisation des mobilités et la transformation des espaces publics dans le Grand Paris à l’horizon 2030.
Les travaux conduits sous forme d’ateliers avec les acteurs et les partenaires de l’étude soulignent l’importance de travailler davantage sur les interfaces des quartiers de gare, qui forment des «territoires d’entre-deux» souvent délaissés.
L’étude développe les enjeux spécifiques des territoires à l’échelle des 2 km, en particulier l’aménagement d’axes de rabattement structurants en faveur des bus et des vélos et l’installation de hubs de mobilités durables, adaptés aux besoins propres de la proche et de la grande couronne.
Au travers des portraits de gare de Saint-Denis-Pleyel et de Noisy-Champs, l’étude met en avant par ailleurs des propositions concrètes pour organiser ce rabattement, dans une approche complémentaire de celle des Comités de pôle. L’illustration des axes de rabattement structurants passe autant par l’aménagement de la rue du Landy à Saint-Denis, que par l’organisation d’un réseau cyclable cohérent à Noisy-Champs. L’étude propose enfin des outils plus opérationnels à destination des collectivités, comme l’estimation du dimensionnement du stationnement vélo en gare ou des exemples de « centrales de mobilité » et de services innovants, à l’initiative des acteurs locaux.
Les «territoires d’entre-deux», couverts par des distances de 5 à 10 mn en bus et à vélo depuis les gares, se révèlent comme des lieux importants pour organiser la mobilité de demain.
