À la fin du XIXe, Paris est restructuré à partir des grandes percées Haussmanniennes qui organisent la ville, et la caractérisent. Les espaces publics nés à cette période ont de fortes caractéristiques : largeur, répartition chaussée, trottoirs, aménagement de l’espace, plantations systématiques d’arbres d’alignement, services comme les réseaux d’alimentation (eau, gaz, électricité) et les mobiliers (accueil de bancs, éclairages, fontaines, poubelles…).
Les Omnibus et les tramways circulent dans les grandes avenues et boulevards.
L’arrivée des chemins de fer et des gares bouscule l’organisation du réseau des voies. Dans Paris, les grandes percées desservent les nouvelles gares.
Hors Paris, les nouvelles infrastructures ferroviaires créent bien souvent des coupures liées aux voies ferrées et ses franchissements « imposés » ou liés aux grandes gares de triage ou de marchandises.
Dans les emprises agricoles et industrielles, le réseau est peu développé.
Cette carte est extraite de l'étude La trame viaire du coeur de l'agglomération - Phase 1 : diagnostic partagé réalisée par l'Apur avec la DRIEA, la Société du Grand Paris, les Conseils généraux du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis, la Ville de Paris, et le soutien du Conseil général des Hauts-de-Seine et du Stif.
