La prochaine rencontre nationale des agences d’urbanisme se déroulera les 1er et 2 décembre 2020 à l’invitation de l’Agence d’urbanisme Brest-Bretagne (ADEUPa) et de la Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU).
La crise sanitaire conduit à une organisation nouvelle cette année. Ainsi, il est prévu de retransmettre l’événement en France avec le relais du réseau des agences d’urbanisme et en direct et différé sur internet.
"Pour cette 41e édition, nous avions en effet choisi de traiter des horizons vers lesquels des transitions réussies pouvaient nous mener en 2040. La crise de la Covid-19 nous a confortés dans notre choix : réenchanter le monde et les territoires de demain n’a jamais été aussi impérieux. Sans doute que le monde d’après, à imaginer aujourd’hui, ne se superpose pas totalement aux futurs que nous avions encore hier à l’esprit. Le monde d’après, c’est évidemment l’organisation de la vie après le confinement et avec le virus. C’est la relance économique, la lutte contre la crise sociale. Se projeter à l’horizon 2040 peut sembler, dans ce contexte, inopportun. Pourtant, le risque de privilégier la reprise économique à court terme, avec les recettes et projets du passé, au détriment des enjeux sociaux et écologiques de moyen et long termes rend cet engagement prospectif plus nécessaire que jamais." cf page d'accueil de la FNAU41.
Mardi 1er décembre 14h25– 15h15 (50mn) Ce que la crise de la Covid-19 révèle de la vulnérabilité de nos sociétés
Dominique Alba, directrice générale de l'Apur, participera à la plénière d'ouverture aux côtés de Jean Rottner, président de la Fnau, président de la région Grand Est, médecin - Florence Favrel-Feuillade, directrice du CHU Brest (sous réserve) - Vincent Pacini, économiste et professeur associé à la chaire de prospective et développement durable du Conservatoire national des Arts et Métiers - Lamia Kamal-Chaoui directrice du centre de l’OCDE pour l’entrepreneuriat, les régions et villes.
"La pandémie de la Covid-19 a agi comme une révélatrice des fragilités issues de la mondialisation. Par les circuits de propagation du virus d’abord, par la prise de conscience de l’imbrication planétaire des chaines de production ensuite. Si le virus se joue des frontières, les réponses politiques, elles, ont principalement été conçues au niveau des Etats. Chacun peut mesurer les inégalités sociales face à cette crise inédite, ce fut le cas au travers des conditions de logement durant le confinement ou dans la fragilité de certains secteurs d’emplois. Les réponses apportées sont inédites : retour partiel des frontières, appel à la souveraineté industrielle, plan de relance public national et européen inédit… Que faut-il, dès à présent, retenir de cette crise et de ce qu’elle révèle de la vulnérabilité de nos territoires, de nos sociétés ?".