Des commerces moins nombreux et moins diversifiés mais une tendance au rattrapage
L'armature commerciale des quartiers parisiens de la politique de la ville montre des spécificités par rapport à l’ensemble de Paris : une densité moindre, une part plus forte de locaux vacants (12 % contre 9 %), plus « d’autres types de locaux » tels les commerces de gros, les bureaux, activités médicales (20 % contre 16 %).
L’étude met en évidence les dynamiques commerciales récentes qui témoignent d’une tendance à la reconquête des commerces principalement aux dépens de la vacance : +19 établissements par an, soit deux fois plus qu’à Paris, et +42 commerces par an dans les périmètres élargis.
De même, bien qu’ils soient moins présents dans les quartiers prioritaires, certains commerces alimentaires spécialisés, comme les produits alimentaires bio et nature ou les poissonniers, progressent plus vite qu’à Paris sur la période 2014-2017.