La recherche de compétitivité et de performance des entreprises se traduit aujourd’hui, au niveau territorial, par une concurrence accrue entre les pays et les villes susceptibles de les accueillir. L’analyse comparative de la géographie économique et du fonctionnement des marchés de bureaux à Londres, Paris, Madrid, Milan, Berlin et Amsterdam témoigne, à l’instar de l’exemple parisien, du rôle de «locomotives» que peuvent jouer les quartiers centraux et historiques des villes dans leur attractivité économique respective. C’est toutefois à Paris que la polarisation économique, sociale, culturelle, semble la plus nette. Nulle part ailleurs, la centralité économique ne s’articule aussi bien avec la qualité urbaine: offre importante de services, mixité des activités, immeubles emblématiques; monuments structurants, bonne desserte en infrastructures de transports, concentration des lieux décisionnels. L’enjeu pour la place de Paris consiste à maintenir ses atouts. Il s’agit donc de préserver et renforcer ses qualités urbaines propres et de s’inspirer des «bonnes pratiques» qui font le succès actuel des développements tertiaires de ses principales concurrentes. Cette étude a été réalisée en liaison avec le Cabinet d’études et de conseils en immobilier d’entreprises, CB Richard Ellis Bourdais.