Cette carte représente les consommations en énergie (finale) par habitant tous usages confondus à Paris en 2020.Elle a été réalisée à partir des données de consommations réelles d’énergie (électricité, gaz, réseau de chaleur) à la maille de l’Iris (ensemble statistique d’environ 2000 habitants) pour le secteur résidentiel à Paris en 2020 (source SDES), croisée avec le dernier dénombrement de la population (source Insee). Il s’agit d’une donnée exprimée en énergie finale (la consommation facturée) et non en énergie primaire (qui prend en compte les pertes de transformations de l’énergie).
Au-delà de la diversité des situations observées, ces données montrent qu’un Parisien consomme en moyenne environ 5 400kWh d’énergie finale par an (chauffage, eau chaude, cuisson, éclairage, appareils consommant de l’électricité) contre 6 400 kWh pour un Francilien et 9 000 KWh pour un Francilien résidant dans une maison individuelle.
La prépondérance de l’habitat collectif, la forte compacité de la forme urbaine parisienne ainsi que les effets d’îlot de chaleur expliquent le niveau modéré observé à Paris.
Il existe une corrélation entre le niveau de consommation d’énergie et le niveau de revenus que l’on peut expliquer principalement par des surfaces de logements par habitants supérieures pour les populations plus aisées, et peut-être aussi par des usages et/ou des niveaux de confort plus consommateurs d’énergie. Plus de surface à chauffer implique une consommation d’énergie supérieure.
À Paris, on peut estimer, à partir d’un échantillon de bâtiments, que la consommation moyenne d’un Parisien avec un niveau de revenu supérieur (plus de 42 220 euros par an et par unité de consommation) est d’environ 7 000 kWh contre environ 4 000 kWh pour un Parisien ayant un revenu moyen ou inférieur (moins de 31 665 euros par an et par unité de consommation).
Enfin, cette carte montre en parallèle les effets des efforts réalisés quant à la réhabilitation thermique d’une partie du parc de bâtiments parisiens, en particulier dans le parc de logements sociaux situés majoritairement dans les arrondissements périphériques.