La crise sanitaire liée à la Covid-19 subie par les Français au printemps 2020 a contraint les commerçants et les consommateurs à s’adapter. Une partie de ces derniers ont modifié leurs habitudes d’achats.
Les effets de la crise ont touché différemment les secteurs de la vente. Les commerces de première nécessité ont pu conserver une activité tandis que les autres secteurs n’ont pas pu ouvrir leurs magasins. Ainsi, seul un commerce sur quatre a été autorisé à ouvrir à Paris. Face à cette situation, le e-commerce s’est présenté comme une solution efficace pour respecter la distanciation sociale et maintenir une activité commerciale. Interrogés par l’Apur, des commerçants ayant choisi de vendre leurs produits sur internet expliquent comment ils l’ont mise en place.
De leur côté, face aux restrictions sanitaires et au développement de ces services de livraison, les consommateurs ont dû modifier leurs comportements d’achat. Pour certains d’entre eux, cette période a été l’occasion de faire des courses sur internet pour la première fois. Pour comprendre comment les Grands Parisiens ont réagi face à ces nouveaux services commerciaux, l’Apur leur a adressé un questionnaire en ligne au cours du mois de mai 2020.
Ces bouleversements ont naturellement imposé une réorganisation rapide de la logistique urbaine, qui a su affronter les nouvelles difficultés pour acheminer les produits dans la métropole. À l’avenir, ces pratiques pourraient se pérenniser et avoir un impact sur la logistique métropolitaine. 12% des consommateurs ont déjà indiqué qu’ils feront plus souvent leurs courses alimentaires en ligne à la suite de cette période.
Quelques semaines après le déconfinement, il semble que les consommateurs aient repris leurs habitudes de consommation d’avant, mais le commerce en ligne a démontré sa force en temps de crise et semble avoir durablement gagné des parts de marché et la confiance des Français.